l'un contre l'autre

Durée : 1h15

À travers l’invitation au respect envers la Création proposée par François d’Assise avec son poème Le Cantique des Créatures, la Compagnie Essevesse souhaite réunir le public autour d’une réflexion sur l’amour vers soi, l’autre et la nature.

Comment, à travers la poésie scénique, pouvons-nous participer à la sensibilisation de l’humain, dans un contexte historique où le soin de la terre est un défi essentiel ?

Voici le questionnement qui a permis la création L’Un contre l’Autre.

Deux axes de recherche principaux ont surgis lors de nos explorations : la dualité et la créature.

La dualité nous semble représenter la condition sine-qua-non de l’être humain dans son état le plus brut.

Il s’agit du rapport à l’autre, de la dépendance à l’autre, du besoin d’affirmation de soi, du vide, de la rencontre, de l’amour, de l’absence, du combat, de la réconciliation, du bien et du mal, du Yin et du Yang.

La dualité prend forme à travers notre danse : deux corps qui évoluent dans un espace, seuls et à deux.

La créature vient questionner un autre espace, plus onirique, qui raconte la bestialité en s’inspirant des figures mythologiques, les désirs, les fantasmes, l’extravagance…

L’intrication de ces deux axes mis en scène, dessine un voyage entre le concret et l’éphémère, le réel et le rêve, l’amour et l’espoir.

Nous partons d’un mouvement pur, du besoins de se confronter à un état de fragilité sur scène par un silence rythmé de souffles et par une écriture chorégraphique exigeante.

Parallèlement, nous explorons l’univers de la créature, son essence, sa signification, au travers du corps en métamorphose et de sonorités telles que “le gémissement du vent, le son des étoiles… un élan d’évolution, de changement… le son d’une voix qui, comme dans le passé, chante un conte intemporel qui appellerait à l’ordre avant le désordre et qui laisserait place à une histoire nouvelle… «