L’écriture chorégraphique, à la fois expressive et tendue, entraîne les interprètes dans une traversée physique intense, jusqu’à l’épuisement. Par le biais de la répétition, de la confrontation, du repli mais aussi de l’élan collectif, les corps racontent ce que les mots taisent : la violence sourde, mais aussi la possibilité d’entraide, de transformation et de résilience.

Peu à peu, l’espace scénique s’ouvre comme un territoire de négociation, un lieu d’acceptation de soi et de l’autre. La danse devient un miroir – parfois déformant, parfois révélateur – où les jeunes peuvent se projeter, questionner, et amorcer une transformation personnelle.